Apprentissage, connaissances et compétences : la Formation Professionnelle en mutation

Constats sur la Formation professionnelle

• L’accès quasi universel à Internet a changé la façon dont se transmettent les connaissances, et l’arrivée de l’intelligence artificielle en accès public et quasi illimité ne fait qu’augmenter la pression.
  • La numérisation en général (vidéo, audio, RV / réalité virtuelle) rend ubiquitaire (en tout lieu et en tout temps) l’accès à la connaissance
  • Ceci affecte notre manière d’enseigner au moins autant que l’arrivée de l’imprimerie l’a fait en son temps
• La découverte de l’imprimerie par Gutenberg
  • La révolution engendrée par la découverte de l’imprimerie
    • Avant l’imprimerie, l’éducation n’avait rien à voir avec les pratiques qui ont suivi
    • L’écriture et le processus de recopiage long et pénible limitait l’accès à la connaissance à un public restreint
  • La seconde mutation
    • L’imprimerie a rendu possible la transmission de connaissances complexes, sans altération, à de grands nombres d’individus
    • L’éducation a alors connu sa seconde mutation, après la première, celle qui a suivi l’invention de l’écriture
  • La Formation Professionnelle
    • Une augmentation exponentielle des connaissances a plusieurs conséquences
      • Le prolongement de la durée de la formation initiale
      • Une augmentation des besoins en formation professionnelle dans à peu près tous les domaines innovants
      • Un public en formation professionnelle toujours plus nombreux
    • La Formation Professionnelle doit donc faire sa mutation pour répondre à cette demande forte et croissante de connaissances et de compétences

La nouvelle révolution

• La troisième mutation
  • Ceci nous amène inéluctablement vers une troisième mutation de l’éducation.
  • Le modèle scolaire d’un groupe disparate, contraint à progresser au même rythme, à apprendre des sujets qui n’intéressent qu’une minorité, qui étire les formations avec des standards étranges, sont le plus souvent inefficaces, épuisent autant les enseignants que les étudiants et font se durcir les administrations.
  • Bref, pour profiter des changements qui s’annoncent, on peut faire mieux sur tous les plans
    • Pédagogique
    • Humain
    • Economique
  • L’État ne peut pas faire tout seul.
    • On en vient à la conclusion que toute aide sera appréciée et que de nouvelles façons d’apprendre et transmettre savoir et compétences sont nécessaires
      • Plus efficaces
      • Mieux ciblées
      • Plus diversifiées
      • Mieux intégrées
      • Moins coûteuses
      • Plus accessibles.
  • L’État démocratique et les partenaires de la Formation professionnelle ont la responsabilité d’assurer l’équité
    • Il n’est prouvé nulle part que cette organisation réponde mieux aux besoins des citoyens, qu’eux-mêmes pourraient le faire individuellement ou collectivement (voir ce qui se passe dans les pays limitrophes, tels que Suisse, Belgique, Luxembourg par exemples)
    • Il n’est pas prouvé non plus qu’un monopole, fut-il étatique, soit la meilleure solution dans tous les cas
    • Par contre, il est constaté qu’un peu de concurrence incite à l’innovation et au dépassement

Le processus d’apprentissage

• Les gens sont avides d’apprendre mais n’aiment pas se faire imposer un cadre d’apprentissage
  • Ils peuvent reconnaître les efforts qu’il faut faire pour acquérir des connaissances, maîtriser une compétence ou monter en excellence dans son domaine d’expertise pour atteindre un objectif
  • Ils y viennent quand ils sont prêts, ou non
  • S’ils n’y parviennent pas, la communauté peut les y aider

L’intelligence et l’innovation collective

• Et maintenant, sachons innover ensemble
  • Bien des approches sont possibles
  • Plusieurs modèles valent mieux qu’un seul
  • L’époque, la situation et le moment présent sont propices pour en créer de nouveaux

Versions

• Créé le 17/01/2023.